sculteur de mouton
Immobile
Il attend
Ne le dérange pas petit
Regarde
Écoute son silence
Vois ses mains
Elles se préparent
Regardent les petits
Ses mains vieillies par les ans
C'est d'elles que tout naîtra
Regarde donc…
Ces mains se tendent
Hésitantes face au travail
Et elles y vont
Caressante dabors
N'osant pas dirait-on
Plonger dans les tréfonds de la matière
Et les voilà enfin
Qui pétrissent
Ramollissent
S'enlisent
En sorte rouge
Rouge est la terre
Rouge est la glaise
Rouge sont ces mains
Et la peau de son visage
Regarde ce vieil homme, petit
Regarde le…
Et vois ce qui, de ses mains, prend vie
Regarde bien petit, regarde
Il a façonné tant de chose
A conçus tant et plus
Qu'il ne sait plus quoi faire, petit
Regarde le hésiter…
Que peut t'il inventé maintenant ?
Il a fait et l'oiseau de mer, et l'éléphant
Il a conçu et la mère et l'enfant,
A imaginer les nuages et les montagnes
A façonner des paysages, les as recouvert de glace ou de sable
Et de la terre rouge,
Que peux t'il encore espérer ?
Il à tout visiter, du papillon à la fragile chrysalide
Au lion rugissant pour sa belle…
De la panthère rose, à la belle abeille.
Il est le temps qui passe…
Te souviens tu des dinosaures ?
Ils sont de lui,
Et par lui il sont mort.
Mais aujourd'hui petit,
Que peut-il créé ?
Regarde bien, en silence ces mains dans la rouge de la glaise
Qui travaillent encore
Cherche et mélange
Regarde se qui en surgis
Est-ce un nuage à pattes ?
Est-ce un animal marin ?
A-t-il de la suie entre ces poils blanc ?
De quoi vivra-t'il ?
Regarde bien petit, le vieil homme à fini
Et déjà, déjà, la vie s'agite
De rouge à blanc il n'y eu qu'un souffle
Et virevolte le petit animal
Appelons le mouton, petit, appelons le mouton.
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