lulli\'s dreams

lulli\'s dreams

sans suite apparente (ABC)

Attaché au mat dorsal et osseux, tout pèse et me fait ployer en douleur indicible.

Broyé entre la vie et le sursis je ploie plus bas que terre, personne pour me redressé.

Contrainte à vouloir m'en sortir je fonce tête baissée vers une fin écoeurante.

Déraisonnable je pleur de larme de feu en larme de ferraille, trace de temps et de fatigue.

Effarouché pour un rien, j'évite l'obstacle, je le contourne en contorsion et en absence.

Fatigué de tant de discours je m'égare dans les coursive de l'université en vain.

Gueulante a tout va pour les droit de l'Homme, j'en oublis la lourdeur d'un présent épuisant.

Haletante et suante, je grimpe les marches de la gloire et échoie au cinquième rang de l'amphi.

In fine il ne se passe jamais rien, mais tout sa est de ma faute et un sourire m'échappe déjà.

J'aime imaginer les situations les plus abracadabrantes, en moquerie sur mon Robert plucheux.

Kiss en bas d'un mail, sa ne rime à rien quand on espère des lèvres qui s'en cesse s'estompe.

Lutin de cotillon et autres trublions se moque de mes drôleries clownesques et malhabiles.

Mi figues mi raisin je déguste une banane en m'étouffant avec un pépin de pomme, tant pis.

Ne pas oublier d'écrire que je vais bien même si je vais mal, sa rassure l'autre, on peu aller bien.

Orgasmiquement parlant, à l'université, je m'ennuie, y'a du passage… mais aucun ne s'arrête sauf lui et ces yeux de poisson.

Par errance, je me garde d'arriver à un but trop tracé, préstracé que mon doigt tendu montre.

Qu'est ce qui ne va pas ? mes yeux sec et crispé se révulse, rien, rien, tu va bien moins bien que moi.

Reste un brin d'amertume dans la voix qui se brise, bonne nuit, demain serra plus doux, demain… toujours.

Tenez-moi la main, je tombe, vous ne le voyez pas, je m'effrite me désagrége sous vos regards de câpre.

Unanimement on m'a dit folle, moi je me suis offusqué, je n'est qu'une folie, celle de vouloir être moi.

Voyeuse, j'observe les faits, les gestes, dans le métro où en amphis, je renifle les haines et les dragues en vie superposée

Wallabies me regarde, petit kangourou roux, le pauvre…s'il savait se qu'est la liberté, il me tuerai.

Xilophonée désaccordée, je joue d'la flûte et du piano, sans rien comprendre, je pianote de lettre en lettre, sans lire, sans rire.

Y'a que je me suis trompé, il est trop tard maintenant mais je le sais bien, je bloque tout, je me trompe toujours.

Zigouillé moi par dieu que je trouve un lien entre mes phrases qui se suivent sans suite !


05/02/2007
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