rallydespoéte vrac
du rose sur mes joues blanches
de la tisane pour ma gorge
un brin d'sourire au coin des lèvres
"hey Jo ! t'es pas tout seul"
chanterait Brel
en proposant de nouvelle filles
tiens donc !
du rose sur mes joues blanches
ça réchauffe comme tisane
un sourire qui s'épanouit
"allez viens on va aller s'les boire chez la grosse adrienne"
et Brel à la guitare
choisirait la belle fille
tiens donc !
---
j'arrive !
si on me montre le chemin
je suis !
si on me prend par la main
je devance !
si on me fait miroiter récompense
j'ouvre !
si on me le propose
je découvre !
si on le veut bien...
---
délié
en perte de brume
tout fuit
en perle de temps
---
indigestion d'oripot ?
incontestablement démolie à la lecture d'oulipo ?
et si ils s'étaient juste gourés de porte ?
lecteurs avisé ?
---
j'bois pas de café
quoique je n'ai rien contre la caféine
c'est plus l'amer
qui pose probléme
quoique l'endive j'aime
enfin, tout ça pour vous dire
j'aime pas l'café, prendrai du thé !
et bon dimanche à tous sur air de danse.
---
Même si cela
Est un bien vieux texte déjà
Rapiécé
C'est un plaisir qu'
Il vous ai plu.
---
écrire sans lacher le clavier
ni des yeux ni des idées
froisser le temp à coup de dents
au to ma te
désarticulation
ne pas revenir en arrière
poursuivre et tourner en rond
revenir pour repartir
automatiquement
être en retard
pour où ?
nul par où je ne suis déjà
voilà 'déjà' c'est le bon therme
déjà à therme
déjà en dehors du temps
déjà toi
déjà moi
et ça se barre en vrille
à plus tard si plus il y a
j'i d'autre course à faire
---
un brin de rêvasserie
un chouillat d'obscénité
une larme de temps qui passe
un peu de convivialité
une once de rigolade
une cuillère à café de pétales de fleur
une quantité certaine d'eau pour vivre
et une danse des couleurs
---
pour les majuscules
c'est une mauvaise habitude
enfin une autre liberté
sans vers ni verre
je me mutile à sang à flot
pourquoi pas ?
sans majuscule
même à mon pseudo !
---
notre vie à fleur de peau
les mots en cicatrice
et tout qui s'effiloche
tatouage de vie à vie
oui
ma peau c'est mon premier roman
en point et autre brûlure.
---
bonne nuit à tous
oh ! vous que je ne connais point
doux rêves aussi
A vous que je découvrirai
réveil des plus tendre
pour vous, et pour les autres
A peine arrivée,
que déjà
sournoisement
je fuis
pour la semaine entière
dernier royaume
on me verra pas ici
à vendredi prochain
sinon ça me dit peut être...
verrons bien
à tantot
à bientot
à plus
à dieux
à vous
à tous
et miséricorde
quoique.
---
ils sont beaux dans leur linceul de terre et de temps
pourtant... si vous saviez...
ça commence il y a longtemps
c'est un "il était une fois"
mais ni prince ni princesse
ni grenouille ni citrouille
non, juste lui et elle
lui, le riche et beau seigneur
elle, la belle et douce paysanne
ils ne se connaissent pas
évidement, qui les eut présentés ?
se croisent de temps à autre
ne se voient pas de leurs deux mondes
ne songez point à Cupidon... il est loin...
un jour la belle, par mégarde chuta
oui, tomba devant le beau sire...
une haine naissante vit le jour en cet instant
il ne s'est pas même baissé vers elle
il l'a contournée moue de dégoût évidente
l'humiliée l'a bien vu, ce seigneur si jeune
et dès ce jour, ils ont existé l'un pour l'autre
l'insolente humiliée, le seigneur sûr de son droit
regard de biais, haine grandissante
la louve blessée toujours prête à mordre et à siffler
l'aigle crispé toujours là à la regarder de très haut
tout était en place pour la fête finale
la pleine lune du mois de décembre
heure de liesse et de beuverie
jeu de hasard, de coeur voire de folie
ils étaient tout deux très beaux
très beaux et très jeunes
elle mit ses plus beaux vêtements
et lui ses jolis habits d'apparât
elle se maquilla
il se poudra
ils ne se reconnurent point...
et dansèrent un peu, firent connaissance
jusqu'à ce que la pluie défasse le fard
jusqu'à ce qu'ils se reconnaissent enfin
elle resta sans voix d'horreur
il s'étrangla de surprise
pour la première fois à nue
yeux dans les yeux
haine dans haine
ils se jaugèrent longuement
et puis... et puis quelqu'un vint à passer
les vit, crut ce qui n'était point
les dénonça comme il se doit
et ces deux là qui se détestaient
furent fouettés et enterrés
comme les amants interdits le méritaient
vivants, et dans les bras l'un de l'autre...
si depuis lors, amour et haine font toujours la paire...
ne vous en étonnez point !
---
bonjour là d'dans !
j'ai la frousse tranquille d'un prisonnier qui va au tribunal en sachant sa sentence
ma première animation aujourd'hui
sans savoir l'âge des enfants ni leur nombre
le végétal un vivant
en cité, c'est mieux...
non, vraiment pas à l'aise
ça se verra pas
mais c'est désagréable...
un thé m'irait bien, faut m'réveiller
---
le chat s'est fait la malle
cache sans bruit
tant pis, tant pis
on vient pas ici pour rigoler
quoique
---
j'accorde ma voix
en si bémol grave et faux
je chauffe mes cordes
en ré majeur de do
je t'offre tout ça
et je le crie
sans le comprendre ma foi !
---
et à toi aussi trinquons !
en cœurs et merveilles
sous le pont d'un soupir
que nos verres s'entrechoquent
en tintement de cristal
un sourire voire un rire
que nos lèvres déjà
sur le cristal pur
ont posé leur salin
---
il faut bien poursuivre à reculons le rire que cela fait en un crissement de pneu. On court plus vite et droit quand on plis les genoux vers l'avant, suffit d'essayer, d'ailleur, l'anatomie c'est une vaste farce, moi je préfére voir derrière que devant, malheureusement j'ai quelques os du cou gênants, alors je l'es est retirés, fallait bien. Gare à vous, sans os du cou, la peau détendue et le sourire aux lèvres, je vois derrière, la tête renversée et molle, forcément, pas très esthétique, mais au moins, on peut plus regarder mon cul sans que je le sache. Et si ça vous plaît pas, tant pis.
---
bonjour à tous et bonne journée
j'passe en coup d'vent
ça cou r'en d'erre
et autres accros
branche
bises
---
en ombre je passe
en ectoplasme je m'évapore
un salut de bise
une bise en salut
gout de sel passager
souvenir brumeux de lèvres
---
en matinade brumeuse
bonjour
en matinade rieuse
ça va ?
en matinade maussade
youhou m'man, tu te lèves ou j'viens t'sortir du lit par la peau des pieds ? c'est pour toi que je me suis levée un jour chômé alors t'as intérêt à manier ton popotin !!! raaa, ces mères, pas faciles à gérer.
---
je n'ai pas de reflet
vampire sans concession
je crisse en dent de craie
et je ne me noierai jamais
car si je suis beau
beau à vous en faire palir
je ne me vois pas
et mon ami Narcisse
eut dû me rencontrer
il ne se serait point noyé !
---
en passant,
elle pirouétte
un peu malhabile dans sa robe trop ample
chute presque
et recommence
la petite du patron...
---
je m'offre
un rire de sous bois
je t'offre
un rire de clairière
je m'offre
un brin de muguet sauvage
je t'offre
un brin de muguet en pot
je m'offre
un jour de pluie
je t'offre
un jour de soleil
je m'offre
un froid glacial
je t'offre
la douceur du printemps
je m'offre
un baiser volé
je t'offre
un baiser chaste
je m'offre
un soupir mélancolie
je t'offre
un soupir de contentement
je m'offre
la peine de ne pas y croire
je t'offre
la joie de t'y faire croire
je m'offre
un rictus
je t'offre
un baume
je m'offre
ma haine
je t'offre
l'amour
saurras tu le voir ?
---
et le matin s'en vient,
-j'peux avoir un thé citron ?
sans regret de la veille
-oui, j'ai mal à la gorge
mais fatigue de l'être
-voilà, du miel aussi, oui
un jour, ce sera le lendemain
-hum, délicieux, auriez-vous un croissant ?
et le surlendemain, la terre s'ouvrira
-oui, merci pour tout
entre les pieds menus
-je vous dois combien ?
pour laisser entre apercevoir
-tant que ça ? bon.
que la veille n'était point plus réjouissante
-voilà, mais c'est vraiment trop cher !!
et tout s'endormira
---
je suis pas loin
un pied par ci un pied par la
et hopt dans l'plat
coucou !
---
un brin d'amertume en fond de gorge
un bout de fraîcheur sur bord de langue
un chouillat de rire
et une cuillère à café d'envie...
sur zeste de citron et à la vôtre !
---
santé et autre danse !
de la bulle qui pétille
de la mousse qui naît
sur vos lèvres
sur nos lévres
en sourire, en rire
sur fond de mots et autres
phrasés...
oui, à votre très beau passage par ici !
---
e ne bois que vos mots
qui passent de votre gorge
naissant dans vos poumons
roulant, tangant sur votre langue
pour finir par claquer ou siffler sur les dents
et, acompagnant les lévres
en un son si doux
passent de vous à moi...
cuvez si vous voulez
moi je n'y entends rien
ni en vin ni en rien
d'ailleurs, je picole sec de l'eau ou bien du vent
---
et les verres tintamarrent
en grenouilles et autres gloups
on picolerait pas moins si on était en chair
mais les os craqueraient
d'ailleurs, je lève mon verre, ma coupe et ma pinte
à vos minois charmants
à vos fous rires d'antan
à demain
et aux absents !
---
je file buller ailleurs
mes pattes
à cuire
et tout à faire
à bientot...
à ce soir !!
---
frotter ses yeux
sortis de l'orbite
exorbités de fatigue
langueur
être lassive
posé là
bout de forum
sur bout d'écoute
ne pas déranger
j'ai fini
je suis fini
mes yeux se ferment
je les remet en place
baillement
un temps peste ! if it's good.
bon, mes ânerie sa suffit.
bonne nuit à tous, meilleur qu'à moi.
---
et une nuit quasi blanche, une !
sur le plateau du temps jauni
ma tête trône en se moquant
si tu dors pas, tu s'ras crevée
ainsi sera, ainsi soit il
et mes yeux roulent sous la table
tant pis, tant pis
un peu d'brioche ?
je fais le thé et le café !
---
de la tisane pour ma gorge
un brin d'sourire au coin des lèvres
"hey Jo ! t'es pas tout seul"
chanterait Brel
en proposant de nouvelle filles
tiens donc !
du rose sur mes joues blanches
ça réchauffe comme tisane
un sourire qui s'épanouit
"allez viens on va aller s'les boire chez la grosse adrienne"
et Brel à la guitare
choisirait la belle fille
tiens donc !
---
j'arrive !
si on me montre le chemin
je suis !
si on me prend par la main
je devance !
si on me fait miroiter récompense
j'ouvre !
si on me le propose
je découvre !
si on le veut bien...
---
délié
en perte de brume
tout fuit
en perle de temps
---
indigestion d'oripot ?
incontestablement démolie à la lecture d'oulipo ?
et si ils s'étaient juste gourés de porte ?
lecteurs avisé ?
---
j'bois pas de café
quoique je n'ai rien contre la caféine
c'est plus l'amer
qui pose probléme
quoique l'endive j'aime
enfin, tout ça pour vous dire
j'aime pas l'café, prendrai du thé !
et bon dimanche à tous sur air de danse.
---
Même si cela
Est un bien vieux texte déjà
Rapiécé
C'est un plaisir qu'
Il vous ai plu.
---
écrire sans lacher le clavier
ni des yeux ni des idées
froisser le temp à coup de dents
au to ma te
désarticulation
ne pas revenir en arrière
poursuivre et tourner en rond
revenir pour repartir
automatiquement
être en retard
pour où ?
nul par où je ne suis déjà
voilà 'déjà' c'est le bon therme
déjà à therme
déjà en dehors du temps
déjà toi
déjà moi
et ça se barre en vrille
à plus tard si plus il y a
j'i d'autre course à faire
---
un brin de rêvasserie
un chouillat d'obscénité
une larme de temps qui passe
un peu de convivialité
une once de rigolade
une cuillère à café de pétales de fleur
une quantité certaine d'eau pour vivre
et une danse des couleurs
---
pour les majuscules
c'est une mauvaise habitude
enfin une autre liberté
sans vers ni verre
je me mutile à sang à flot
pourquoi pas ?
sans majuscule
même à mon pseudo !
---
notre vie à fleur de peau
les mots en cicatrice
et tout qui s'effiloche
tatouage de vie à vie
oui
ma peau c'est mon premier roman
en point et autre brûlure.
---
bonne nuit à tous
oh ! vous que je ne connais point
doux rêves aussi
A vous que je découvrirai
réveil des plus tendre
pour vous, et pour les autres
A peine arrivée,
que déjà
sournoisement
je fuis
pour la semaine entière
dernier royaume
on me verra pas ici
à vendredi prochain
sinon ça me dit peut être...
verrons bien
à tantot
à bientot
à plus
à dieux
à vous
à tous
et miséricorde
quoique.
---
ils sont beaux dans leur linceul de terre et de temps
pourtant... si vous saviez...
ça commence il y a longtemps
c'est un "il était une fois"
mais ni prince ni princesse
ni grenouille ni citrouille
non, juste lui et elle
lui, le riche et beau seigneur
elle, la belle et douce paysanne
ils ne se connaissent pas
évidement, qui les eut présentés ?
se croisent de temps à autre
ne se voient pas de leurs deux mondes
ne songez point à Cupidon... il est loin...
un jour la belle, par mégarde chuta
oui, tomba devant le beau sire...
une haine naissante vit le jour en cet instant
il ne s'est pas même baissé vers elle
il l'a contournée moue de dégoût évidente
l'humiliée l'a bien vu, ce seigneur si jeune
et dès ce jour, ils ont existé l'un pour l'autre
l'insolente humiliée, le seigneur sûr de son droit
regard de biais, haine grandissante
la louve blessée toujours prête à mordre et à siffler
l'aigle crispé toujours là à la regarder de très haut
tout était en place pour la fête finale
la pleine lune du mois de décembre
heure de liesse et de beuverie
jeu de hasard, de coeur voire de folie
ils étaient tout deux très beaux
très beaux et très jeunes
elle mit ses plus beaux vêtements
et lui ses jolis habits d'apparât
elle se maquilla
il se poudra
ils ne se reconnurent point...
et dansèrent un peu, firent connaissance
jusqu'à ce que la pluie défasse le fard
jusqu'à ce qu'ils se reconnaissent enfin
elle resta sans voix d'horreur
il s'étrangla de surprise
pour la première fois à nue
yeux dans les yeux
haine dans haine
ils se jaugèrent longuement
et puis... et puis quelqu'un vint à passer
les vit, crut ce qui n'était point
les dénonça comme il se doit
et ces deux là qui se détestaient
furent fouettés et enterrés
comme les amants interdits le méritaient
vivants, et dans les bras l'un de l'autre...
si depuis lors, amour et haine font toujours la paire...
ne vous en étonnez point !
---
bonjour là d'dans !
j'ai la frousse tranquille d'un prisonnier qui va au tribunal en sachant sa sentence
ma première animation aujourd'hui
sans savoir l'âge des enfants ni leur nombre
le végétal un vivant
en cité, c'est mieux...
non, vraiment pas à l'aise
ça se verra pas
mais c'est désagréable...
un thé m'irait bien, faut m'réveiller
---
le chat s'est fait la malle
cache sans bruit
tant pis, tant pis
on vient pas ici pour rigoler
quoique
---
j'accorde ma voix
en si bémol grave et faux
je chauffe mes cordes
en ré majeur de do
je t'offre tout ça
et je le crie
sans le comprendre ma foi !
---
et à toi aussi trinquons !
en cœurs et merveilles
sous le pont d'un soupir
que nos verres s'entrechoquent
en tintement de cristal
un sourire voire un rire
que nos lèvres déjà
sur le cristal pur
ont posé leur salin
---
il faut bien poursuivre à reculons le rire que cela fait en un crissement de pneu. On court plus vite et droit quand on plis les genoux vers l'avant, suffit d'essayer, d'ailleur, l'anatomie c'est une vaste farce, moi je préfére voir derrière que devant, malheureusement j'ai quelques os du cou gênants, alors je l'es est retirés, fallait bien. Gare à vous, sans os du cou, la peau détendue et le sourire aux lèvres, je vois derrière, la tête renversée et molle, forcément, pas très esthétique, mais au moins, on peut plus regarder mon cul sans que je le sache. Et si ça vous plaît pas, tant pis.
---
bonjour à tous et bonne journée
j'passe en coup d'vent
ça cou r'en d'erre
et autres accros
branche
bises
---
en ombre je passe
en ectoplasme je m'évapore
un salut de bise
une bise en salut
gout de sel passager
souvenir brumeux de lèvres
---
en matinade brumeuse
bonjour
en matinade rieuse
ça va ?
en matinade maussade
youhou m'man, tu te lèves ou j'viens t'sortir du lit par la peau des pieds ? c'est pour toi que je me suis levée un jour chômé alors t'as intérêt à manier ton popotin !!! raaa, ces mères, pas faciles à gérer.
---
je n'ai pas de reflet
vampire sans concession
je crisse en dent de craie
et je ne me noierai jamais
car si je suis beau
beau à vous en faire palir
je ne me vois pas
et mon ami Narcisse
eut dû me rencontrer
il ne se serait point noyé !
---
en passant,
elle pirouétte
un peu malhabile dans sa robe trop ample
chute presque
et recommence
la petite du patron...
---
je m'offre
un rire de sous bois
je t'offre
un rire de clairière
je m'offre
un brin de muguet sauvage
je t'offre
un brin de muguet en pot
je m'offre
un jour de pluie
je t'offre
un jour de soleil
je m'offre
un froid glacial
je t'offre
la douceur du printemps
je m'offre
un baiser volé
je t'offre
un baiser chaste
je m'offre
un soupir mélancolie
je t'offre
un soupir de contentement
je m'offre
la peine de ne pas y croire
je t'offre
la joie de t'y faire croire
je m'offre
un rictus
je t'offre
un baume
je m'offre
ma haine
je t'offre
l'amour
saurras tu le voir ?
---
et le matin s'en vient,
-j'peux avoir un thé citron ?
sans regret de la veille
-oui, j'ai mal à la gorge
mais fatigue de l'être
-voilà, du miel aussi, oui
un jour, ce sera le lendemain
-hum, délicieux, auriez-vous un croissant ?
et le surlendemain, la terre s'ouvrira
-oui, merci pour tout
entre les pieds menus
-je vous dois combien ?
pour laisser entre apercevoir
-tant que ça ? bon.
que la veille n'était point plus réjouissante
-voilà, mais c'est vraiment trop cher !!
et tout s'endormira
---
je suis pas loin
un pied par ci un pied par la
et hopt dans l'plat
coucou !
---
un brin d'amertume en fond de gorge
un bout de fraîcheur sur bord de langue
un chouillat de rire
et une cuillère à café d'envie...
sur zeste de citron et à la vôtre !
---
santé et autre danse !
de la bulle qui pétille
de la mousse qui naît
sur vos lèvres
sur nos lévres
en sourire, en rire
sur fond de mots et autres
phrasés...
oui, à votre très beau passage par ici !
---
e ne bois que vos mots
qui passent de votre gorge
naissant dans vos poumons
roulant, tangant sur votre langue
pour finir par claquer ou siffler sur les dents
et, acompagnant les lévres
en un son si doux
passent de vous à moi...
cuvez si vous voulez
moi je n'y entends rien
ni en vin ni en rien
d'ailleurs, je picole sec de l'eau ou bien du vent
---
et les verres tintamarrent
en grenouilles et autres gloups
on picolerait pas moins si on était en chair
mais les os craqueraient
d'ailleurs, je lève mon verre, ma coupe et ma pinte
à vos minois charmants
à vos fous rires d'antan
à demain
et aux absents !
---
je file buller ailleurs
mes pattes
à cuire
et tout à faire
à bientot...
à ce soir !!
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frotter ses yeux
sortis de l'orbite
exorbités de fatigue
langueur
être lassive
posé là
bout de forum
sur bout d'écoute
ne pas déranger
j'ai fini
je suis fini
mes yeux se ferment
je les remet en place
baillement
un temps peste ! if it's good.
bon, mes ânerie sa suffit.
bonne nuit à tous, meilleur qu'à moi.
---
et une nuit quasi blanche, une !
sur le plateau du temps jauni
ma tête trône en se moquant
si tu dors pas, tu s'ras crevée
ainsi sera, ainsi soit il
et mes yeux roulent sous la table
tant pis, tant pis
un peu d'brioche ?
je fais le thé et le café !
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