lulli\'s dreams

lulli\'s dreams

disection

immobilité du déjà mort
ils sont entassé puis détacher les uns des autres
d'un amoncellement à un vol planer
un sur chaque paillasse
un pour chaque étudient
là, enfin, le tête à tête
on ne se connaît pas...
mais sa viendra
Déjà au tableau tout s'illumine
ta vie, tes meurs, ton passé
avec estimation sur demain
tes lieux de pérégrination...
ta reproduction jusqu'à l'indécence
obligation de t'observer
de dénombrer, dire, voire, tout savoir
on te touche alors
qui du bout de la canule
qui à pleine main
qui encore a l'aide d'un papier
on te retourne, on te devine
au tableau on passe en fasse deux
de l'extérieur à l'intérieur
on prend sa respiration
son courage et ses ciseaux
il va falloir y allez
un grondement sourd envahis l'espace
tu en écœure plus d'un
je te regarde dans les yeux
que tu a vitreux et décongeler
en moi je te parle, je t'effleures
peau contre peau
parfois c'est carapace
des schémas complexes brillent sur power point
sa ne te ressemble en rien
j'attrape le translucide
je tire doucement vers moi
je respire, ai peur de mal faire...
je sais avoir entre mes mains ta fin
soi sublime, soi en lambeau de chair
je sais être le maître de se jeu
et je me sais fort maladroite
j'ai rapprocher les ustensiles
pour débuter, c'est le ciseau, toujours
en boutonnière, du déjà fait

premier coup, le coeur s'emballe, tout seul autonome, on respire mal, là, tout doux, rien n'a signaler, pas de sang ni de blessure, juste un trou dans la peau trop fine

on regarde sa
le trou qu'on a oser faire,
le premier geste chirurgical
la première morsure
on y glisse la canule
on l'enfonce de tout son long
on la regarde qui se glisse sous la peau
oui, elle passe, elle glisse, elle s'en fuit
elle ne but jamais
remonte jusqu'au cou
jusqu'à la gueule si l'on veut
je me maîtrise

avec douceur la lame du ciseau suis la canule et ouvre, coupe, découpe, sépare en deux, fait place net, précis, sans heurt, sans crainte

j'y vais aux doigts
un outils fort utile
et j'écarte
de droite et de gauche
la peau que j'ai couper
au centre du ventre, du thorax
oui, j'écarte la peau et je la clou
recommencer la même chose
avec le muscle
sentir la résistance plus grande
on but sur la cage
j'en sursaute, oui, la cage thoracique
de la même façon on clou les muscles
de la même façon j'en frisonne

les cotes sont plus dur, peur de mal faire, on transpire un peu plus dans l'atmosphère qui étouffe, certain sont blême, je te sourit, même si c'est con, je poursuit, les os sont plus dur, pas trop, au ciseau fort on les coupe, les casses, les craques, sous la dent sa ferrai quoi ? j'écarte la question, j'ouvre doucement...

là est un cadeau...
le coeur qui depuis longtemps ne palpite plus
les poumons vide
l'odeur ramène à la réalité
on met le tout sous l'eau
les boyaux reste à défaire
dérouler, inlassablement
à l'infinie de sa longueur
et clouer sur la planche
en un tableau jolie
jolie et noté, présentation oblige
de tes viscères à l'air...

oui toi que j'ai indécemment dévêtu, dévêtus plus que de ses poils, plus que de ta peau, de tout se qui te fait
tout se qui te fis être, toi la bête et moi l'homme, toi mort et moi vivant

et oui, je l'acclame, je le dit, je le cri
j'aime, j'aime se que cela fait
le ciseaux qui entaille
la canules qui se glisse
le sursaut sur les cotes
le coeur qui apparaît
oui, à l'écoeurement j'aime
l'odeur que tu dégage
les cris que tu engendre
les sursauts qui se propage
j'aime, tes tissus qui se dévoiles
tes tripes qui t'entourent
j'aime ce tableau
j'aime la violence pour le faire
j'aime le dégoût
j'aime à m'en dégoûter
j'aime que ta mort me soit voué
et je l'assume.



12/01/2008
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