lulli\'s dreams

lulli\'s dreams

bouquiniste

Pourrir, tendrement dans les draps d'un temps.


Le vendeur de livre vieux habite un rez-de-rue encombrer et parle de ces lectures comme il parle de politique, le vendeur de livre pas cher, travail sur l'édition d'un livre, d'un livre oui mais sur quoi déjà ?


Il y a des secondes longues d'attente, l'écœurement de l'affolement.


Il parle des classiques comme ils parlent de la grêle, l'homme à des cheveux blanc et se souvient des amours dans Zola, Zola un livre peu connus, donc le nom ne met pas rester plus d'une seconde entre ces lèvres...


Perte d'abime, je ne vois plus, je n'entend que le refrain.


Les livres s'amoncelle et s'entortille, partout, sur tout mes murs, sur tout mes angles de vie, sur tout mes délires, les livres vivant me hantent et me mange, me digère, m'étudie comme s'il lissait les lignes que ma main ne sais plus tracer sur la feuille humide.


L'écho ne résonne plus dans l'église, plus de pas perdus.


Bouffer du regard, la bibliothèque ce meut et s'oublie, déchirure de temps, le soleil à bruler les image, à bruler mes rétines, aveugles de trop désirer, je lit à contre jour des contres-mots, tout contre, si contre...



28/12/2009
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