Atelier d'écriture - Belle-Isle
S 'approchés d'
U une falaise
Z oo de nos pensé
A nimaux en tout genre
N ous observe de prés,
N nous observe de loin
E t oui ! Nous sommes chez eux
B ord anguleux, cassant, rayant
O h combien difficile à arrondir
R este un silence, un sourire, un
Z este de bonne humeur
O n ne se reconnais pas on
S 'y perd
E t d'ailleurs qui est tu toi ?
----
Au bord de l'eau, la maison avait pris pied et se dressai sur ces longues jambes de bois empêchant les serpents de ci inviter.
Un souffle de vie franchis les lèvres bleues du bébé miraculé.
La boutique aux miracles était celle de ti-grand le père de ma mère, on y trouvais de tout, une vraie caverne d'Ali Baba à porté de ma main.
Gens indépendants, ils vivaient à l'écart mais ne se doutaient pas que leur cours d'eau clair était pollué par ce qu'ils rejetais le plus.
La terre sous ces pieds aurais dû s'ouvrir, tant de souffrance ne devrais pas être tolérable, elle reconnue pourtant le petit corps raidit avant de retourner vers les siens.
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Choses qui vont par deux
La mer et l'horizon
La plage et les galets
Le roi et la reine
Arthur et Goliath
Le blanc et le noir
L'arc-en-ciel et son trésor
Roméo et Juliette
Le crayon et son taille mine
La plume et son encre
Le collier et son cou
La nuit et le jour
L'arbre et ces racines
L'appareil dentaire et les dents
Le couteau et la fourchette
Le masque et le bal costumé
Ma mère et mon père
-----
Chose qui exaspère
Un prof qui répète pour la vingtième fois pourquoi 1+1 fait pas 3
Une moquerie sur notre physique
Quelqu'un qui nous évite
Être incompris alors que l'on se trouve clair !
Bafoué à l'orale
Ne pas trouver ses mots en anglais, en perdre son accent !
Avoir besoin de relire quinze fois une phrase avant de la comprendre
Un réveil qui sonne en avance
Allez à la laverie automatique, devoir attendre…
La priorité piéton trop souvent oublié
Ne pas parvenir à mémoriser trois pas de danse
Avoir froid sous ses couettes
Une ampoule qui claque au moment où on veut allumer la lumière
Un bus en retard
Une grève de France-Inter
Choses qui rendent mélancolique
Un baisé
Une réplique sur le pois, moquerie des gens minces
Une tasse aimé cassé, son souvenir
Pensé à un dîner dans les Jumelles
Un lit vide
Le bruit de la solitude
Un vêtement de bébé
Un oublis de prénom, de visage
Une larme inconnue
Un livre inachevé
Ne plus aller au théâtre avec ma famille
Consoler une amie
Arrivé trop tard au couché du soleil
Agiter un foulard, on s'en va
Recopier un dessin, ne pas y arriver
Choses grandiose
Écrire un livre
Les supers soniques
La perspective
Barbara
Versailles
L'arche du muséum et celle de Noé
Une éclipse totale de soleil
La découverte d'une momie, d'un ancêtre
La chute du mur de Berlin
La muraille de Chine
La fin du Titanic
Un pas sur la lune
Abolitions de la peine de mort, droit à l'avortement
La résistance féminine
Une robe fait en mets comestible
-----
Jipji'j ou l'oiseau indien
Dans le livre, tu sais le livre avec une étoile sur la couverture, il est question d'un oiseau. À moins que se ne soit pas dans un livre… Mimi m'avait parlé d'oiseau, elle les adore les oiseaux, elle en collectionne les plumes. Bref, il était question d'un oiseau indien sur une poutre – oui tu vois la belle poutre en chêne du salon de grand-mère – il était là l'oiseau, posé, tranquille à nous regarder. Puis un jour il s'est envolé, comme sa, sans crié gare, il est sorti par la fenêtre, a franchis les quelques mètres de jardin, voleté un instant dans les herbes folle, à pris sont élan et ai passé par dessus une grille – celle en fer forgé d'où l'on voit le lac. Mimi n'a pas compris pourquoi l'oiseau était parti au moment précis où elle s'admirait dans un miroir pas encore brisé de grand-mère. De ce compagnon ailé elle ne garda qu'une griffe d'oiseau tombé sur le sofa mauve au moment de son envol. Mimi pleura, une vague colère l'emplit. Elle qui avait récupéré quelques années plutôt un oiseau plein de mazoute et l'avait soigné, nourri…
Elle décida de s'inscrire au cours de chasse de village voisin, elle appris à visé des trous de bille avec son fusil. Elle collectionna alors les oiseaux empaillés, eux au moins ne s'envoleraient pas…
----
Grand comme une phalange c'est un cylindre surmonté d'un petit cône se finissant en une boule aplati permettant de le saisir entre le pouce et l'index. Il est d'un métal oxydé sur lequel quelques inscriptions reste illisible, son pois sans doute. Au-dessous, au centre du cercle, un creux en forme de voûte et de grande rayure le traverse en se croisant.
Le dernier petit pois jouait les timides sur l'étagère en se cachant légèrement derrière les plus lourd, les plus grands, les plus beaux. Et moi où me cacher ? Juste là, visible de tous je me cache en jouant les "sur de soi". Le petit pois serra reposé bien en évidence légèrement en avant par rapport aux plus grands, plus forts, plus beaux.
Je suis posé sur l'étagère, au vus de tous, pourtant personne ne se méfit de moi. On me pousse pour lire les titres des bouquins posé derrière moi, on me transporte d'une maison à l'autre, on m'oublie. D'ailleurs on me lèse m'oxydé tranquillement mais surment. Moi ! moi qui suis si fidèle malgré ma petite taille et depuis si longtemps, Moi le témoin du temps du temps qui passe. On m'oublis, et au profil de quoi ? de rire à propos du temps passé, mais j'y était aussi à paris devant des livres de Jean sur un bois plus sombre que le nouveau. Je vous vois crier, gesticuler, entrer, sortir, parler, vous préparer à manger, passer en maillot de bain, prendre un fruit juste en dessous de moi, décrocher le téléphone avec un espoir d'enfant, changer les meubles de places, la toile cirée, laver le sol, inviter de monde mais surtout… casser des verres ! Et vous, en ingrat parfait, me jeté quelque regard indifférent : puis-je me permettre de vous parlé de vous un instant ?
U une falaise
Z oo de nos pensé
A nimaux en tout genre
N ous observe de prés,
N nous observe de loin
E t oui ! Nous sommes chez eux
B ord anguleux, cassant, rayant
O h combien difficile à arrondir
R este un silence, un sourire, un
Z este de bonne humeur
O n ne se reconnais pas on
S 'y perd
E t d'ailleurs qui est tu toi ?
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Au bord de l'eau, la maison avait pris pied et se dressai sur ces longues jambes de bois empêchant les serpents de ci inviter.
Un souffle de vie franchis les lèvres bleues du bébé miraculé.
La boutique aux miracles était celle de ti-grand le père de ma mère, on y trouvais de tout, une vraie caverne d'Ali Baba à porté de ma main.
Gens indépendants, ils vivaient à l'écart mais ne se doutaient pas que leur cours d'eau clair était pollué par ce qu'ils rejetais le plus.
La terre sous ces pieds aurais dû s'ouvrir, tant de souffrance ne devrais pas être tolérable, elle reconnue pourtant le petit corps raidit avant de retourner vers les siens.
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Choses qui vont par deux
La mer et l'horizon
La plage et les galets
Le roi et la reine
Arthur et Goliath
Le blanc et le noir
L'arc-en-ciel et son trésor
Roméo et Juliette
Le crayon et son taille mine
La plume et son encre
Le collier et son cou
La nuit et le jour
L'arbre et ces racines
L'appareil dentaire et les dents
Le couteau et la fourchette
Le masque et le bal costumé
Ma mère et mon père
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Chose qui exaspère
Un prof qui répète pour la vingtième fois pourquoi 1+1 fait pas 3
Une moquerie sur notre physique
Quelqu'un qui nous évite
Être incompris alors que l'on se trouve clair !
Bafoué à l'orale
Ne pas trouver ses mots en anglais, en perdre son accent !
Avoir besoin de relire quinze fois une phrase avant de la comprendre
Un réveil qui sonne en avance
Allez à la laverie automatique, devoir attendre…
La priorité piéton trop souvent oublié
Ne pas parvenir à mémoriser trois pas de danse
Avoir froid sous ses couettes
Une ampoule qui claque au moment où on veut allumer la lumière
Un bus en retard
Une grève de France-Inter
Choses qui rendent mélancolique
Un baisé
Une réplique sur le pois, moquerie des gens minces
Une tasse aimé cassé, son souvenir
Pensé à un dîner dans les Jumelles
Un lit vide
Le bruit de la solitude
Un vêtement de bébé
Un oublis de prénom, de visage
Une larme inconnue
Un livre inachevé
Ne plus aller au théâtre avec ma famille
Consoler une amie
Arrivé trop tard au couché du soleil
Agiter un foulard, on s'en va
Recopier un dessin, ne pas y arriver
Choses grandiose
Écrire un livre
Les supers soniques
La perspective
Barbara
Versailles
L'arche du muséum et celle de Noé
Une éclipse totale de soleil
La découverte d'une momie, d'un ancêtre
La chute du mur de Berlin
La muraille de Chine
La fin du Titanic
Un pas sur la lune
Abolitions de la peine de mort, droit à l'avortement
La résistance féminine
Une robe fait en mets comestible
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Jipji'j ou l'oiseau indien
Dans le livre, tu sais le livre avec une étoile sur la couverture, il est question d'un oiseau. À moins que se ne soit pas dans un livre… Mimi m'avait parlé d'oiseau, elle les adore les oiseaux, elle en collectionne les plumes. Bref, il était question d'un oiseau indien sur une poutre – oui tu vois la belle poutre en chêne du salon de grand-mère – il était là l'oiseau, posé, tranquille à nous regarder. Puis un jour il s'est envolé, comme sa, sans crié gare, il est sorti par la fenêtre, a franchis les quelques mètres de jardin, voleté un instant dans les herbes folle, à pris sont élan et ai passé par dessus une grille – celle en fer forgé d'où l'on voit le lac. Mimi n'a pas compris pourquoi l'oiseau était parti au moment précis où elle s'admirait dans un miroir pas encore brisé de grand-mère. De ce compagnon ailé elle ne garda qu'une griffe d'oiseau tombé sur le sofa mauve au moment de son envol. Mimi pleura, une vague colère l'emplit. Elle qui avait récupéré quelques années plutôt un oiseau plein de mazoute et l'avait soigné, nourri…
Elle décida de s'inscrire au cours de chasse de village voisin, elle appris à visé des trous de bille avec son fusil. Elle collectionna alors les oiseaux empaillés, eux au moins ne s'envoleraient pas…
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Grand comme une phalange c'est un cylindre surmonté d'un petit cône se finissant en une boule aplati permettant de le saisir entre le pouce et l'index. Il est d'un métal oxydé sur lequel quelques inscriptions reste illisible, son pois sans doute. Au-dessous, au centre du cercle, un creux en forme de voûte et de grande rayure le traverse en se croisant.
Le dernier petit pois jouait les timides sur l'étagère en se cachant légèrement derrière les plus lourd, les plus grands, les plus beaux. Et moi où me cacher ? Juste là, visible de tous je me cache en jouant les "sur de soi". Le petit pois serra reposé bien en évidence légèrement en avant par rapport aux plus grands, plus forts, plus beaux.
Je suis posé sur l'étagère, au vus de tous, pourtant personne ne se méfit de moi. On me pousse pour lire les titres des bouquins posé derrière moi, on me transporte d'une maison à l'autre, on m'oublie. D'ailleurs on me lèse m'oxydé tranquillement mais surment. Moi ! moi qui suis si fidèle malgré ma petite taille et depuis si longtemps, Moi le témoin du temps du temps qui passe. On m'oublis, et au profil de quoi ? de rire à propos du temps passé, mais j'y était aussi à paris devant des livres de Jean sur un bois plus sombre que le nouveau. Je vous vois crier, gesticuler, entrer, sortir, parler, vous préparer à manger, passer en maillot de bain, prendre un fruit juste en dessous de moi, décrocher le téléphone avec un espoir d'enfant, changer les meubles de places, la toile cirée, laver le sol, inviter de monde mais surtout… casser des verres ! Et vous, en ingrat parfait, me jeté quelque regard indifférent : puis-je me permettre de vous parlé de vous un instant ?
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