lulli\'s dreams

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Vive le progrès (théme imposé)

En arrivant par la porte de derrière, j'étais entrée, sans frapper, en sa demeure. Sa puais l'absence et le remords, le chat crevé sous l'évier devait pas y être pour rien.

Cette entrée en matière n'a rien à voir avec le sujet, du moins, je ne vois pas comment faire le lien. Je vais donc faire un plan de la baraque pour en arriver à ce qui ne nous intéresse déjà plus.

La maison de Madame Charles était d'un banal déprimant, sur deux niveaux de tailles identiques, les chambre au premier, les pièces dites de représentation au rez-de-chaussée avec une façade sur jardinet propret. La cuisine en face du salon. Les chiottes au bout du couloir. Charles et sa femme avaient longtemps hésité quand à la place de chaque objet, Madame préférant l'esthétique (on ne peu décemment pas mettre un vase en porcelaine fine prés d'un miroir sans cadre dorée) et le coté plus pragmatique - pour ne pas dire emmerdant - de Charles lui même (le four doit être à droite du plan de travail en raison de son sens d'ouverture).

Il va sans dire que les époux connurent de longue heure d'angoisse, de cri, de discorde et de désir de fuite. Lui vers le bistro du coin, elle vers ce qu'elle aimait à nommer, non sans pédanterie, son boudoir. C'était un couple d'un banal déprimant jusqu'à l'invention de la télévision.

Il faut bien se souvenir du temps où nous ne vivions pas encore (à par quelques-uns que je salue au passage), le temps où, la télévision n'était pas un objet décliner en mille et une couleur, forme et dériver. Oui, du temps où avoir la télé c'était preuve d'une aisance certaines et non pas d'un conformisme à toute épreuve. Nos héros faisait partie de la classe dirigeante, lui en bon ingénieur surbouquer de chez Renaud et elle en femme au foyer modèle aimant à tricoter. Il était donc impensable qu'ils n'aient pas le poste plaquer bois dont tout le monde rêvait (en bavant allègrement devant les boutiques qui les avaient mis devant les radios). Ainsi, Monsieur, un jour pris sa voiture pour se rendre au magasin son porte feuille dans sa veste. Il n'hésita pas longtemps et la télévision fut en sa possession quelques vingt minutes plus tard. Il rentra - heureux - dans sa maison de banlieue où sa femme, fiévreuse, l'attendait.

Nos chers amis, sans tarder, posèrent la bête sur la table du salon, et regardèrent son écran noir et vide avec avidité. Madame fut la première à parler d'endroit où le disposer, sur de son faite.

"mon cher Charles, je me suis dis que le mieux serrai de le mettre à droite du portrait de votre chère défunte mère Odette"

Un long silence accueilli cette remarque, le front plissé et désespéré, Charles, soupirait à grands va et vient de poitrine. Il avait décidé, et ceux fermement, de le mettre dans son bureau. Ils éludèrent le problème de suite, décidant de manger - pour une fois - dans leur cuisine. Le lendemain, l'appareil trônait toujours de façon insultante en place d'honneur.

Madame Charles décida de le mettre ailleurs mais à peine eu telle frôler la télévision que son mari plein de furie vient le lui arracher des bras manquait de rompre et la télé et ces os… Madame Charles, éberluer par tant d’arrogance, monta sans bruit vers son boudoir où, elle décidât, de se laisser périr comme d’autre femme le firent, dans un chagrin feint mais dans l’indifférence la plus complète… C’étais sans compter sur son époux, qui, bien au contraire, ne voulait pas la voir dans pareil état, ni même entendre pareil niaiserie.

Dés le soir, il enfonça la porte du placard où était disposé deux canapés et où madame, faisait semblant de pleurer à chaude larme en relisant – pour se convaincre – les malheurs de Sophie. Il tenta de rester galant et la convia à descendre manger, la bonne ayant fait la soupe… Cela lui était bien égal, la bonne, la soupe, et tout le reste, elle suivit son mari pleine de haine… s’installa à table et vis qu’Elle n’était pas à Sa place…

D’un bon, d’un seul, en retombant avec fracas, madame se retrouva dans le bureau dont son mari lui avait – depuis toujours - interdis l’entrée… La télévision était là, pas encore brancher mais bien en place quand Charles arriva derrière sa femme dans le désir de la corriger - pour la calmer se serait-il empressé de justifier. Il leva sa main droite et allait pour la frapper d’un poing accusateur et sans regret… Vive comme l’anguille qui fait volte face, elle s’était jeter sur l’instrument de la discorde et de toutes ces forces – qu’on eu dis maigre avant cette scène – l’envoya à la tête de son cher et tendre mari. Qui en décéda sur le coup et sans un râle.

J’aurais aimé conclure que la télé n’avait point subi de dommage, mais Madame Charles – de noir vêtu – ne la jamais laissé entendre… Seuls ces chats auraient pu le dire, mais ce jour là, le dernier pourrissait sous l’évier, la télévision était rester dans le bureau, non brancher, à l’exacte place où Charles l’avait décider, pour le bien de tous.



28/12/2009
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