lulli\'s dreams

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Panes

la voiture roulais dans la pente douce amer d'un jour de mai long comme un jour sans pain ni beurre salée. Imperturbablement au ralentis et frein à main sur la route. Pane. La pane n'était pas dut au carburant huile de colza mais à un fusible. Le chauffeur bouffait du chocolat milka acheter pas loin de chez lui. En bas de la pente, d'un cou sec il arrêtât sa bagnole en se léchant les babines. enfin, une pane ! enfin une excuse valable !

Laissant sa voiture derrière lui il marchât à son rythme, pris une feuille de menthe et la machonât nonchalamment en pensant à ses panes. Oui, des panes il en avait de plusieurs types. La plus gênante était celle au moment cruciale où il ne faudrait pas qu'il en eu, mais il avait toujours était moue de la touffe, pourquoi sa changerai ? sa femme s'en était accommodez en faisant des mômes avec le voisin du dessous entre deux plats.

Il avait aussi des panes d'oreiller, aucune nuit complète, pire qu'un nourrisson réclamant son biberon, assis droit dans  le lit à compter les cotes d'agneau comme si sa pouvait marcher  mais sa ne servais qu'à lui donner faim et à faire gronder son ventre... Sa femme si était faite, elle dormait chez le voisin, sa lui permettais de payer la bouffe des mioches qu'il lui faisait pondre entre deux repas de famille.

Evidement qui dit pane d'oreiller dis pane de réveil ! et oui ! comment se réveiller si l'on n'a pas dormis ? pas même les trois minutes-oeuf-coque, rien de rien ! De toute façon il était chômeur et bouffais ces allocation en cachous et autre cochonnailles, il fallait bien puisque qui dors dîne, lui avait faim tout le temps.

En pane, il était le maitre... une seule lui manquais :  celle d'inspiration. Il n'en avait jamais eu du plus lointain de ses souvenirs... A table il traçais ces première lettres sur les serviettes, se qui avait fait des drames quand elles n'étaient pas en papier... Le PQ buveur d'encre, les marges des papiers journaux, les prospectus, les affiches de pub pour des barres chocolaté au prix discount, sa main voir celle des autres... tout était support à ses mots débordant qui s'amoncelait et se perdait toujours plus... Il écrivait pour de dire, dire tout se qu'il pensait, comme sa, sans y réfléchir plus avant, comme quand il mangeait un gigot d'agneau, sans faire attention que déjà la page était fini...

Bref, il éclusais des litres d'encres à pur perte, se qui le désespérait plus que tout. Pas de gloire, juste du vain en mauvais cépage, du sans argus qui se jettait par pelleter entière... Oui,  que du prés à porter dans un magasin pour du sur mesure, du fast-food dans grand restau... Il était à l'étroits, se sentais mal, aurais voulut au moins y croire, mais ces navets ne lui était que trop fade, et ces salades sans sauce indigeste, non, vraiment, sans pane certes, mais sans talent non plus. Au grand dame de sa femme qui le voyait couvert de gloire et elle de robe, de bijoux et de  macaron au café de chez Fauchons.

La seule chose qui rassurai sa "cher et tendre" était qu'un jour, au moins, il aurait une pane définitive de respiration, ou d'appétit, une pane intéressante qui le ferrai mourir enfin ! les gamins pourraient manger à la table de leur géniteur et elle n' aurait plus d'escalier à dévaler ! La réalité lui donna raison sur un point : sa dernière pane fut de coeur, comme sa, un jour il a arrêter son coeur de battre après en avoir manger un de boeuf, et en bon artichaut, sa veuve le pleura beaucoup et se fit consoler par son amant, qui, à son grand malheur, la plaquât au bout de trois mois lui laissant ces mômes gueulard. Il la quittât certes, pour une vieille fille, qui - au moins - savait faire de la bonne soupe et était sourde comme un pot !


12/01/2008
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