lulli\'s dreams

lulli\'s dreams

Lui et moi

Il me nargue toujours, du haut de sa carrure. Il est beau, grand, fort, musclé et amoureux. En comparaison je fait pale figure évidement ! L'amour s'est dans les romans, jamais à ma porte, quand à mon physique, je ne suis pas rachitique mais plutôt petit et pas une once de muscle, sa... vous pouvez toujours chercher c'est les os que vous trouverais ! Quoiqu'il en soit, lui et moi, le jour, la nuit, on marche cote à cote. Par obligation, du moins pour lui. On vit sous le même toit, c'est limite si je m'invite pas dans son lit. Je fait la cuisine, lui les courses. Moi, tout met égal, lui il fait dans l'aleutique, sa lui donne des tics, de langage. En fait, on se supporte à peine... Forcément, un mec des magazine avec un mec banal, sa passe mal... C'est simple, lui il vit pour être aimé, et moi, je vit pour l'aimé. On se complète, on se juxtapose, il baise avec tout le monde, j'ai le droit de regarder.
C'était pas comme sa au début, au début il faisait des efforts, au début, mon cul l'intéressait, mais le temps lui en as offert d'autre... et de bien plus beau ! Pour être tout à fait honnête,  personne ne comprend pourquoi il me supporte chez lui. Moi si. je  lui suis indispensable. Et de toute façon, il ne peu pas me mettre à la porte, il est chez moi. Et il ne se risquera pas à partir. Non, je le tiens, par le bon bout, il restera. Sa me convient. Je l'aime, j'aime le regardez, il à une piolle dans laquelle il fait se qu'y lui plaît du moment que la cam est brancher. Il ne paye rien d'autre que son image. En plus, il s'en branle. Moi aussi. Je vis par procuration, lui étant mon extérieur et mon plaisir sexuel. En dehors de sa, je bosse à la poste, encore un truc de branler. Lui, il est top-modèle, je l'es pas choisi au hasard. Mais presque.
C'était y'a quoi, 2 ans. A l'époque je faisait moins négliger. Lui, il commençais son boulot, avait la grosse tête d'avant le podium. Ridicule. C'est partis d'un paris débile. Nicole voulais que je couche avant son anniversaire. Ma virginité la gênais au entournure. Et comme je suis faible, j'ai pas dis non. Elle l'a choisi pour moi. C'était carnaval. Elle m'a travestis, sa la faisait bander de me voir en meuf. Elle s'est accrocher à mon bras. A joué les copines dans les rues bondé. J'était pas à l'aise sur mes plates forme. Mais vous savez, je pouvait pas ne pas me plier à ses règles, mon honneur ! des conneries de mâle. Bref, j'était donc en jupe et autre maquillage pas trop putasié. Son but, que je me dégotte un pigeon, que je lui fasse la cours, qu'il me baisse, et on en parle plus. Si elle avait su, elle aurait pas parié ! On marchais donc dans les rues entres les masques et l'alcool. Sa puais sec, mais on faisait comme si de rien. Elle à l'affût du bon et moi à regardez les pavés. Deux petites connes. Et là, elle le vois. Limite si elle en tombe pas du haut de ces 15cm de talon. Je la rattrape au vol. Elle me le désigne, m'entraîne. Lui il ne nous jette pas même un regard. Il à un masque de pierrot mais la dégaine d'un Don Juan. Sourire narquois. Il ne me plais pas, mais persone ne me plaisait ce soir là. Elle ose tout la Nicole. Elle s'approche sur d'elle et lui parle. De dépucellage. De service. Il me dévisage. Nicole s'éclipse, la saleté... et lui, il reste. Sa a dut l'amusé. Il me tend son bras, que pouvais-je faire ? On a joué à danser. Entre travestis de carnaval, on se comprend. Ou on le crois. Ja savais qu'il n'avait pas la naïveté du pierrot, il savait que je n'avais pas la féminité de mes godasses. Quelque part on se comprenaient. Il me lorgnait, je regardait ailleurs. Gené.  Un objectif commun. De fin de soirée. Chez moi. S'il avait était moins bon au pieu, il aurait pus repartir. Quite. L'angelot avait la manière et la jouissance jolie. Il était fait. Pire qu'un rat. Dans mes filets.
C'était mon premier, sa serra mon dernier. A la vie. A la mort. Je l'es su le lendemain matin. Je l'es vu, sale, au réveil, puant de la nuit et de ma crasse. Je l'es sentit à mes côté. Il dormait encore. Je l'es observé en silence, debout prés du lit. Il a fait de moi un voyeur. C'est mon sperme qur son ventre qui la réveillé. Sa la même pas écoeuré. Moi si. Je suis allez me doucher. Il a attendu avant d'y aller aussi.  J'avais un de ces mal de crâne à m'en cassé la tête sur les murs. Il est descendu acheter des conneries à bouffer. Le téléphone à sonner. Nicole. Je lui est raccroché à la gueule. Il arrivait. Il est toujours passé avant les autres. C'est ma façon de l'aimer. Pour lui c'est un dut. Il se tape des minets à longueur de temps, tous à ses pieds -grec- alors forcément... Sa le dégoûte pas les lèches bottes, il trouvait sa on ne peu plus normale. Moi, sa me va. J'ai mon diplôme de lèche depuis mes huit ans, je savais déjà lustré dans le sens du poil et faire punir les autres à ma place. Se jour là, en partant, il a oublier son portefeuille. Oublier, façon de parler. Je lui avait retirer de la poche. Il partait à la capitale le lendemain, pour défilé. Il est partie sans. Je pouvais pas lui rapporter, je bossai. De tout façon, c'était pas mon but. A son retour. Je l'attendais, de pied ferme. Champagne. Son premier vraie succès.  On la fêté. Tout un week-end. Je l'enfermais, le retenais. Tout en moi l'empêchais de franchir le seuil. Lui se rendais compte de rien. Repoussais son départ d'heure en heure. Le lundi, il dormait quand je suis partie. Fermé à clef de l'extérieur. Sa la fait rire. Tant mieux. L'étau ce refermai.
C'était y a deux ans. Faut voir, le temps sa passe vite. Maintenant c'est plus pareil. Il sait bien que je l'es piégé, je suis certain qu'il m'en veut. Il a raison. Moi je l'aime malgré sa haine. Je m'en fou. Il est à moi. Un jouet quoi. A qui je fait croire qu'il est libre. L'abruti. Il le sais bien. Je le tiens.
Et voilà, on sonne. Enfin de retour. Il se serra fait attendre trois jours. Sa lui ressemble pas. Il doit avoir trouver un minet rougissant. Doucement, pas la peine de sonner quinze fois ! Il a le feu au cul ou quoi ? Il me laisserai même pas enfiler mon futal. Comme d'habitude, j'ouvre sans même regardez qui sais, je n'attend personne. A par lui. Mais aujourd'hui c'est différents. Il a ramener des flics, enfin des mecs déguisez... Il est pas avec eux. Je les fait entré,  leur montre la chambre, la webcam tourne déjà. Le premier me tend une lettre et me surveille. Lettre de sa main à lui. Sa me déconcerte. Les autres inspecte tout. Il démonte mon apparte, retourne, fouille, racle. Je suis mal à l'aise. Le con, si il a fait sa je le but. Quitte à me trucidé après. On me demande de lire cette foutu lettre. Je m'applique, sa me dégoûte. Il est écoeurant. Moi qui le tenais par amour. Ma dénoncé. Un vrai cornard de mannequin. Un portable sonne, il est mort. A l'hosto. Quelqu'un hurle, il est tomber sur ma planque. On me menotte. Je le tenais...
Mort. on m'arrache le papier des mains, juste le temps de lire la fin.
je l'aime, je l'aime, je l'aime
Même pas signé. Overdose.


12/01/2008
0 Poster un commentaire

Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 5 autres membres