lulli\'s dreams

lulli\'s dreams

Elle ne s'appellais pas Lonla.

La rue serpentais dans le creux de ses reins, se perdant entre ces cuisses écarter. Elle dormait. Je la regardais toujours aussi étonner. Elle avait des soubresaut animal à chaque fois que le rideau s'écartais de la fenêtre. Si par hasard ma peau venais par mégarde à la frôler elle ouvrais ces yeux si clair qu'il en était rouge sanguin et claquais des dents. Je devais alors la laissez se calmer seule sans la regarder, et surtout sans la toucher. Nous dormions un grand lit à baldaquin rouge et or d'un autre temps trouver au puce de Saint Clou un jour de pluie. il avait tant plus en lui, que des rivière, des ruisseaux si étaient former et y avaient élu domicile entre les draps trop tendu. Elle aimait voir les chevaux du roi y boire mais ne s'appelais pas Lonla et je n'était pas cordonnier. Elle s'était elle, et moi, j'était moi, sa ne nous suffisait pas, on faisait avec, comme tant d'autre. Pour moi, elle faisait passer le temps à la façon d'une marche avance rapide, et pour elle, j'aurais donner ma vie, mais elle ne le demandais pas, alors je ne faisait rien. On restait dans le lit tout le temps, à quoi bon sortir, poser ces pieds sur le tapis immense fait de laine colorer qui forme des cauchemars de fillette qui rêve d'être garçon au bas d'un escalier... Non, vraiment, je n'aimait pas poser mes pas sur la passerelle de bambou et je détestais avoir à traverser se torrent de laine rouge sang de feu, vert noir de l'abîme... la petite fille échouait toujours avant la fin et restait fille. Sa ne me plaisait pas alors je restais percher sur la couche. Elle s'aventurais parfois sur le carrelage, posais ces pieds déjà glacial et sans un frisson avançais doucement vers la fenêtre et le rideaux qui dansais, elle s'enroulais dedans sans faire de bruit, et prenais son envole dés que je clignait des yeux. Elle devenais femme oiseau, sirène d'un autre temps, d'une laideur sans parole, d'un chant sans pareil, elle se posais sur le bort de la fenêtre et m'appelais. Je ne pouvais pas venir, il y avait le tapis, il y avait le vide, il y avait... elle partait sans moi dans un cri déchirent. Si j'avais eu des ailes, je l'aurais rejointe mais je n'avait que mes doigts à faire battre, je n'avais que mes pieds palmer à agiter, je n'avais même pas de plume dans le bas du dos.  Equilibriste déboussolé, quand elle s'en allait au soleil couchant, je restais seul, petit sur le lit immense et je me recroquevillait pour me souvenir du temps ou j'était poisson dans le ventre de ma mère. Sa me faisait ronronner avant de me faire peur à nouveau. Je me déployais dans toute la couche, me glissant de son coté encore chaud d'elle. Je la violait alors. En silence, en bâclant le travail, en la faisant taire, en l'imaginant hurlante. Et puis, épuiser je rampais vers mon coin de lit et je m'endormais de tant d'effort. Le matin, elle était là, frissonnante et mordante, déçu et silencieuse. On ne se parlais plus, de toute façon elle roucoulais et j'en restait tout ouïe dehors. Tout nous séparais mais on était là, dans le même pieux à faire passer le temps. Parfois j'avais envie de la manger, de l'embrasser, de la baiser, de la voir jouir, de la voir au moins sourire ou pleurer ! Un seul de ces regard et je restais cloué au lit. Elle semblais dire que si j'approchais elle me murmurerais "au suivant" d'une voix appartenant au passé d'un autre. Elle humectais ses lèvres d'une façon si sexuel que sa me choquais au plus profond de mon être et que je me retournais vers le tapis dans l'espoir de calmer ma douleur. Sa l'amusais beaucoup. je l'entendais qui jubilais en silence de mon mal aise, quand j'était dos à elle, je n'était pas en danger, elle ne pouvais rien si je ne la regardais pas dans les yeux. Quand nos regard se croisait par hasard, par malheur, par erreur elle me fixait et semblais étouffer. Elle s'offusquait dans la perte de ces moyen, criait de rage, hurlait à l'injustice. Elle me griffait le visage de ses griffes acéré, elle me défigurais, elle me crevais les yeux et les regardais renaître. C'était le seul moment ou elle fut laide et ou je m'efforçais de rompre le contact, de m'éloigner, de ne plus la regarder. Dés que mes yeux s'éloignaient vers d'autre contrer, elle se calmais, souriait, reprenait son souffle et replaçais un peu la couverture sous sa tête, écartais grande ses cuisses laissant la route se déployer le long de ces courbes. Alors commençais un manège étrange, de voiture qui circulait et qu'elle faisait tomber dans le ravin onduler de son sexe avec un plaisir toujours renouveler, un jour se fut un car et elle en hurlât de jouissance durant deux heures entière. Tout en elle périssais au bord de son plaisir, si je n'avais pas le droit de la toucher c'est qu'elle tenais à moi, qu'elle avait besoin de moi et ne voulais pas que je succombe entre ces formes si appelante, si provocante. Je la regardais et je me frottais aux chevaux du roi qui passait. Toute les nuit nous faisions l'amour ainsi, je la violait, elle me tuais puis revenais, crevais mes yeux et jouissait seule, je tentais de la rejoindre sur le pelage soyeux... On était perdu dans la couche trop grande et un jour elle est partis et n'est plus revenus. Je l'es attendu, je l'es guettez, au réveil son absence ma fait une douleur sourde à l'épaule gauche, comme une balle de revolver américain de la seconde guerre. Le temps je l'es suspendu à la fenêtre, si elle passait au loin elle verrais mes appel silencieux. Je pleurais, c'était la cru dans la couche et les chevaux se débattaient dans le courant. Le Roi voulut porter plainte mais il n'avais plus de monture pour allez à la préfecture. Je ne risquait plus rien, et je devint le Roi de se royaume déserter. Pleurant et hurlant, bégayant bien souvent, me répétant à la folie son nom, je m'épuisait dans mon immobilité. Elle ne revenait pas. Elle ne reviendrait jamais. Elle ne le devait pas, non, un départ, c'est pour toujours ou sa n'est pas. Les ouverture se fermèrent d'un cou sec, les rideaux ne dansaient plus sur sa peau empli de frisons, le temps repris son écoulement lent au rythme de mon coeur. Dans mon délire je l'entendait parfois chanter au loin et je l'appelais tout bas en une litanie : "revient-va-temps revient-va-temps revient-va-temps". Sa voix ne me parvenais plus, je poussais un crie de désespoir et derrière les lourds rideaux tirer le silence me répondait et ma montre-coeur repartais au tic tac invariable d'un tambour trop tendu dans l'attente d'un coup, d'une main frôlante feulante. Je m'endormais souvent, plus le temps passait, et moins je la violait tant son image en moi s'effaçais lentement. Je tremblais, j'était seul avec le tapis de la petite fille, avec le parquet qui craquais, avec l'empreinte de ces pas sur le carrelage glacial, avec mes fantômes et le bruit du vent dans les feuilles. J'était né pour vivre avec elle, et je devait mourir seul, je ne le comprenait, pas et j'attendait la délivrance. Qui ne vint pas. A chaque pensez pour elle j'allongeait ma vie dotant de seconde. A chaque soupir je doublais ma survie... Cela fait bien longtemps que je ne l'attend plus, que je suis là, sur la couche royal, immobile, noyer dans mes eaux, écoutant ma respiration haletante. Aujourd'hui si je parle, c'est que la fin est là, qu'enfin je vais la voir, qu'enfin elle me revient... que j'ai compris trop tard qui était ma compagne. Je ne sais plus son nom, ne sais plus son visage, ne sais plus le dessin de la route de ces cuisses, ne sais plus la couleur de ses plumes ni le son de sa voie, j'en arrive à me dire, qu'elle ne fut qu'invention. Et c'est là que je sais, qu'enfin elle reviendra, j'ai rouvert les fenêtres, j'ai dégorger les cours d'eau, remis à guais les chevaux, replacer le roi sur son trône, j'ai ris à gorge déployer, oui, elle reviendrai, on l'attend, la petite fille du tapis as lever la tête vers le rideau qui dansais à nouveau. Immobile à ma place, j'attend la belle et je sais que de ces ailes elle emplira l'air, que de ces griffes elle me crèveras les yeux, que de sa faux enfin elle me sauvera, arrêtant d'un cou sec ma douleur de sa perte.



12/01/2008
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