lulli\'s dreams

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Blanche neige (autre point de vue)

Un jour, je me promenais tranquillement comme à mon habitude. Je traversais mont et vallée, je regardais le printemps se lever, les oiseaux chantaient,  j'avais le coeur en fête quand une voix claire et limpide s'éleva de nul part. Je suivis le son et me retrouvai face à une si belle créature que mon souffle en fut coupé. Une jeune fille en haillons, la plus belle de toute assurément. Mon chant répondit un instant au sien, elle vit mon reflet dans l'eau du puits je m'enfuis rapidement. Le temps passa. Je ne pensai qu'à elle mais ne la revis plus lorsque mes pas me traînaient vers sa belle demeure où restait une femme, belle que la haine avait vieillit trop tôt. Mes promenades devinrent des errances douloureuses. Je m'égarai souvent dans la forêt, et un jour une drôle de procession faisait escorte en pleurant de chaudes larmes.

"Amis dîtes, qui pleurez vous donc ?"

L'un de ces nains me répondit en me désignant le beau cercueil encore ouvert. Mon coeur s'arrêta de battre, la belle que j'aimais se trouvait allongée là. De tristesse et de désespoir, je pleurai à chaude larme tout mon amour pour elle. L'un des nains, le plus respecté de tous, m'accorda de prendre avec moi le corps de ma princesse encore chaude de vie. Je partis donc sur mon beau cheval blanc ma mie dans mes bras. Mon cheval trébucha, je ne l'en blâmai pas bien au contraire !! Oh miracle des miracles ma belle récita : une toux l'a pris, un morceau de pomme elle rejeta alors. Heureux je lui fis savoir l'aventure et nous partîmes vivre ensemble dans mon beau palais de verre et de lumière.

 

            __

 

Au début de ma vie, tout allait bien. L'arbre avait poussé et j'étais alors née belle et verte, savoureuse à l'oeil, parmi d'autre comparse. Un jours, au mon malheur, un jours l'on vient m'arracher à ma branche avec une certaine violence. La main rêche qui me prix ne me fit rien valoir de bon. Étant par nature optimiste je me suis di : " sa n'a pas d'importance ma belle tu verra du pays contrairement à tes semblables qui pourrirons sur pied !" que n'avais-je rêver là ! me voici transbahuter dans un panier jusqu'à un lieu sinistre, une cave dans lequel un corbeau me cassa les oreille ! la main méchante m'attrapa pas ma tige et me trempa (oh malheur) dans une potion étrange et visqueuse : j'hurlai de brûlure et de honte : j'était devenu rouge ! moi une si belle verte ! Trop tard dans son panier elle m'emmena en forêt, je trouvai sa louche, elle tapa au carreau d'une belle maisonnette bien coquette et là je vit une si belle créature que je compris a quoi servais la vie ! elle me pris délicatement dans ses mains et me croquaaaaaaaa ! aie j'hurlai mais elle si belle fillette fut puni et s'évanoui, étrange je ne me savais pas ses pouvoirs. Un petit être me trouva et alla me jeter au loin de la maison endeuillée. Depuis je pourri tranquillement tuant de tant en tant un lapin ou une perdrix...


05/02/2007
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