lulli\'s dreams

lulli\'s dreams

attente

Installé à la terrasse nord du café de la place. J’observe. Les gens passent, il est midi trente, sa se bouscule un peu. Les voitures en filent ininterrompue joue à celle qui couinera le plus fort à coup de klaxon, de frein, d’accélération dans le vide. Sa cri et sa rigole, sa fait du bruit mais je n’y prête pas attention. D’un œil, je surveille l’horloge de la mairie, de l’autre je fais semblant de lire. Je ressers mes jambes, sans les croisés sinon, on risque de m’insulté. Sa s’est déjà-vu. Je ne suis pas à l’aise, dans l’attente. je fait tourné mes bagues autour de mes doigts. Il m’avait di d’éviter les bagues, mais je ne peu sortir sans, je me sens mal à l’aise, elles m’habillent un peu, me donne de la prestance, il me disputera sans doute… j’ai déjà consentis à ne pas porter de rose, à ne pas croisé les jambes, à me tenir bien, à avoir un mouchoir blanc… Les bagues, je ne peux pas. Les temps est lent aujourd’hui. Il fait chaud, je suis à l’ombre. Il est toujours en retard, si c’était l’inverse il m’insulterai. Moi je dois apprendre la bien séance, il le répète toujours. Arrivera t’il enfin ? déjà un quart d’heure de retard, je n’ose plus porter à mes lèvre mon verre tant la crainte d’un abandon est fort. Il m’a tout appris, je lui doit tant, il peu me mal traité, je l’es sans doute mérité, sans lui, je ne serrais pas là. Le temps coule toujours lentement, il m’a ordonné de me taire, ne rien dire à personne, je suis partis sans un mot derrière moi. Pas un aurevoir, rien, je ne sais pas vraiment pourquoi… il m’en a parlé déjà. Des soirées… j’ai un peu peur. Il pense que ma vie lui appartiens. Je ne devrais peu être pas resté, trop tard, déjà vingt minutes que j’attend là. L’air est dur à respiré, je m’enveloppe de silence, alentour c’est le bruit s le plus insupportable, je guette, là, est-ce lui ? non, sa démarche est plus sur… et là bas ? non, il ne porterais jamais de chemise bleu ciel avec un pantalon écru… je n’en peu plus, je veut le voir, enfin, savoir.

« Salut Paul, je peux boire un verre avec toi ? »

je sursaute, c’est bien lui, je bafouille, croise les jambes, mal à l’aise, aquiése

« tu as peur de quoi Paul ? de ma folie ? t’es-je déjà fait mal ? décroise tes jambes s’il te plais, j’ai vu pour les bagues… mais au moins t’es pas trop mal sapé. Tu as peur ?

-un peu oui »

Je ne sais pas trop quoi dire, il me connais trop bien. Il me regarde dans les yeux, souris, et se penche vers moi, parle à mon oreille, je blêmis.

« chez t’es parents ?

-Oui Paul, je veux te les présenter… Ils savent pour nous deux, ne t’inquiète pas.

-… »



06/02/2007
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